J´ai rencontré un ange. Aujourd´hui, a Oaxaca, dans l´état du meme nom. Ma journée a débuté par une grosse assiette d´oeufs brouillés et 2 bols de flocons de maís. 8h30, j´étais prets. Je sers mes bottes une derniere fois, en route pour le bureau de l´immigration mexicaine, ou un visa de travail m´attends impatiemment.
Apres 30 minutes de marche j´arrive a l´adresse du bureau recherché et malheureusement inexistant. Alors je fais uen dizaine de metres et me renseigne aupres des fédéraux qui surveillent un édifice gouvernemental voisin. Apres une consultation a 5 et 3 directions différentes, ils finissent par se mettre d´accord sur une et me renseignent. A ce moment je rigole encore, je me dis " Ah! mais qu´ils sont donc désorganisés ces mexicains , mais tellement gentils, et toujours prets a aider un gringo". Je marche 15 minutes et ... rien. Un café internet, une station service... et deux mexicains semblant attendre que je leur demande mon chemin. Ce que je fais prestement, enocre une fois grosses discussions, ah oui mais c´était la avant, mais ca a changé depuis la révolte de 2006 ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Révolte_d ), et bla bla bla, pour m´indiquer mon chemin. Je remercie et pas fou, entre dans le café internet pour confirmer, commencant quand meme a etre un peu écoeuré de marcher, et sachant que plus je m´éloigne, plus le retour sera long(je suis un gars tres perspicace). Je ne trouve rien, sauf un numéro de téléphone qui sonne 3 fois occupé. La je bouts, finis les droleries. Derniere solution, me pointer au consulat canadien.
En me rendant je suis super énervé et je me fais fais pleins de répliques fendantes et de commentaires cons que je passerai sur l´organisation au Mexique et que l´on rigolera bien entre canadiens, ha ha ha.
A mon arrivée, je suis trempé de sueur dans le dos, et Violeta m´accueille. Par le teint de sa peau elle semble mexicaine, mais elle est adorable pendant 10 min., elle veut me faire remplir une feuille au cas ou il arriverait une catastrophe naturelle (je suis loin de la zone a risque d´ouragans pourtant), elle appelle l´immigration pour savoir si c´est ouvert et ce dont j´ai besoin pour un permis de travail. Bref, tout plein de sourire et de gentillesse qui m´ont préparé a affronter énergiquement le reste d´une journée somme toute plutot tranquille.
Je me suis finalement péter la face dans la vitre du refus, mais un peu sans surprise, cela serait quand meme le comble que je puisse travailler au Mexique(j´ai dis que je voulais etre serveur ou aide cuisinier) alors qu´ils viennent cueillir nos fraises.
jeudi 28 août 2008
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