Je commence ce billet avec pour objectif de le terminer le 3 avec la tete pleine de traumatismes.
Jusqu'à présent c'est tranquille. Quelques enfants masqués , des fleurs en quantité énorme en vente partout dans la rue. Du pain avec des figurines religieuses insérées a l' interieur.
Le 31 au soir, cimetière de Xoxocotlan(ca se dit Chochocotlan, j´adore ce mot), en banlieue de Oaxaca. Le cimetière était bondé de familles entourant des tombes fleuries, avec des offrandes de pain, bonbons, bières et autres gourmandises. Plusieurs enfants déguisés. Des touristes à la pelle, complètement abrutis en mitraillant de photos les Xoxocotlanecos. Je sais que c´est facile de les jugés alors que moi-meme je me suis promené dans le cimetière, mais j´ai essayé d`etre sobre et je ne parlais pas.
Puis un jeune homme seul et silencieux, debout devant une tombe. Intrigant. A-t´il perdu sa mère, son père, un deuil qui l´a laissé seul au monde. J´ai trouvé ca beau de le voir aller rendre un hommage à un parent, seul et loyal, au milieu des gens en fete.
En effet, ce n´est pas triste ici le cimetière le 31 octobre. Il y a plusieurs orchestres qui jouent des trucs joyeux.
Puis à Oaxaca, des altar(stèles en hommage aux morts) dans les restaurants, hotels et plusieurs commerces avec fleurs jaunes, oranges, et offrandes.
Le 1er novembre, la ville de Mexico le soir. Le zocaló (place centrale) plein d´altars commandités par des organisations ou compagnies(meme un salon funéraire, très drole!). Puis je me suis fais attraper par deux étudiantes déguisées en femmes hideuses et bossues qui m´ont amené presque de force à une soirée de projections de courts-métrages dans une galerie de production artistique du centro historico.
C´était très intéressant meme si peu en lien avec la fete des morts. Un court cependant, dans lequel une mère noit son bébé, m´a particulièrement ébranlé. Meme si on se croit capable d´en prendre, il y a encore des choses comme ca qui ébranlent.
Le 2 novembre, Mexico toujours. Au zocaló, en soirée il y avait une partie de pelota azteca(sport-sacrifice des mayas aztèques et autres peuples indigènes du Mexique et de l´amérique centrale) et une cérémonie religieuse autochtone ne costume. Le tout devant gradins et avec feu d´articfices. Un peu modifié version 2008.
Il y avait peut-etre 25 ou 30 milles personnes, ce qui me parait très peu pour une ville de 30 millions d´habitants. J´ai cependant surement manqué plein d´activités.
Au fait, aucun joueur de pelota n´ est mort, aaaaaaaaaah...
vendredi 31 octobre 2008
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