vendredi 27 juin 2008

Un peu de mouvement.

J'ai eu mon souper de fin d'année avant-hier. Le lendemain je me sentais super coupable par rapport au soin que j'apporte à ma santé et j'ai décidé de courir une petite demi-heure(20 tours). Est-ce encore une course isolée de plus dans ma vie. Ou bien est-ce le début d'une nouvelle ère active pour mon corps en attente de développement. Réponse sous peu...

lundi 16 juin 2008

Petit bonhomme a l'oeil triste

J'ai vécu un très beau moment la semaine dernière. Cela a duré tout au plus 15 minutes. J'occupe le local de retrait d'élèves dans une école primaire de Montréal. Le moment s'est déroulé avec cet enfant: (texte écrit il y a 2 mois environ, avant l'existence du blogue)

C'est un petit garçon. Il a six ans. Il parle très bien l'anglais, moins bien le français mais il le comprend très bien.Il habite avec sa mère et son grand frère. Il aime les calins, il aime jouer, il aime les sourires sur les lèvres des adultes. Il est beau. Un beau petit bout couleur chocolat au lait avec des petits yeux tristes au-dessus de son sourire. Des yeux tellement tristes, tellement lourd a arracher le coeur d'un adulte. Il crie son désir d'entrer en interaction avec des adultes comme un enfant comme lui peut le faire: il frappe ses camarades, tire les cheveux, fait des doigts d'honneur, dit le mot en f..., il laisse traîner tout son matériel, n'attache pas ses lacets, met ses chaussures a l'envers. Un enfant comme cela, c'est un TC(jeune avec des troubles du comportement, qualification très administrative) dans une école. Dans la réalité c'est un enfant qui a manqué de sécurité affective, un jeune condamné a l'errance affective.
C'est la mère du petit garçon. Elle a l'air très jeune, environ 23-24 ans. Elle ne sourit pas. Elle ne parle pas. Elle dit oui, elle dit non, quand ce n'est pas seulement un hochement de tête. Elle ne parle pas de son fils. Ce n'est pas une mauvaise mère, elle est comme cela, c'est tout.
Ce matin il y avait l'enseignante, la psychoéducatrice et moi en rencontre avec la mère. Nous lui avons fait part de l'intérêt pour le petit a être inscrit en classe de trouble de comportement. La rencontre a été bouclée et signée en 13 minutes. Pas de question, on aurait pu l'inscrire dans une classe pour enfant sourd qu'elle aurait signé. Cet incident et cet enfant me rentre dedans beaucoup, je me sens complètement inutile face a ses enfants qui ne savent ce que c'est que d'être en sécurité, qui ne connaissent pas l'amour inconditionnel d'un parent. Cet enfant est condamné a l'âge de six ans. Il ne sera jamais heureux. Au pire il sera bourré de pilules et sera trop stone pour comprendre qu'il était condamné a six ans.

Cet enfant, quand il fait des crises, c'est pour avoir de l'attention. Il était dans mon bureau ce matin la car il n'avait pas fini son alphabet et ses chiffres. Dans mon bureau, je gardais une distance physique, étant assis a mon bureau et lui a son pupitre. Il a pleuré longtemps, ce n'était pas la meilleure intervention. Lorsque je me suis approché et que j'ai commencé le travail en main sur main avec lui, il s'y est mis rapidement et avec application. Puis il a travaillé seul, je le regardais par dessus son épaule, il me souriait de temps en temps. J'ai partagé des morceaux de pamplemousse avec lui, il travaillait et nous étions bien, lui content d'avoir de l'attention, moi d'avoir le contact adéquat pour l'avoir ramener. Peu après, alors qu'il était a la cafétéria et que j'étais seul a mon bureau, j'ai capté que ce dont il a besoin, ce n'est pas d'une ensigante et de vingt camarades, il a besoin d'affection, et de proximité.
J'espère avoir eu les mots assez juste sur ce billet pour être compréhensible.

Le jour ou j'ai eu envie de chier dans un sac...

Ce soir, je suis en colère, il y a encore un Publi-sac devant la porte. Ils ne prennent même pas le temps de le glisser dans la fente de la boîte aux lettres. Ben non, cela serait trop de respect pour le consommateur, ils préfèrent le balancer sur le balcon et ¨au diable¨ le gaspillage. De toute façon depuis que je suis en Amérique du Nord que je reçois ces ouvrages de lecture a chaque semaine(ah, le doux plaisir de se masturber devant la page de brassières de La Baie a l'adolescence). Enfin, je m'éloigne de mon propos. En colère, disais-je, j'attrape le téléphone et laisse le message suivant: Bonjour, je m'appelle Gronde Lacolère, j'habite au 911, rue des etc.
J'apprécierais grandement que vous accédiez a ma demande de ne plus recevoir le Publi-sac qui ma foi pollue mon balcon et contribue a la détérioration de la planète puisque je n'utilise pas vos circulaires pour faire mes achats. merci d'accéder a ma demande, Gronde Lacolère. Clac!
Et bien le lendemain, message d'une demoiselle: Bonjour, puis bla bla de présentations pour me dire que je dois aller a l'éco-quartier me procurer un auto-collant de la Ville de Mourial pour indiquer que je ne désire pas recevoir de Publi-sac, car la loi les oblige ainsi a respecter le saint auto-collant.
De nouveau en colère(et ce après avoir apprécié mon retour du travail a vélo qui me permet de rentrer bien relax du travail), je cherche le nom du plus haut placé chez Publi-sac dont le numéro de poste apparaît sur le site internet et je lui loge cet appel: Bonjour monsieur le vice-président, présentations d'usage, retour sur le message laissé la veille sur la boîte vocale de l'entreprise, et j'ajoute que je répète ma demande de la veille en m'adressant a un individu en particulier, que je cherche ainsi a ce que l'on accorde plus d'écoute a ma demande. J'Explique que je fais une demande polie et que je suis la victime dans cette histoire, je ne considère donc pas qu'il soit a moi de me déplacer pour aller chercher l'auto-collant, et que je ne tiens pas a salir ma porte avec un morceau de plastique. Ma demande me semble très raisonnable, merci. Clac!
Suite a cela, le délire s'est amorcé et je me suis imaginé coller une série de timbre sur une boîte a chaussure contenant un emballage cadeau parfumé, contenant un sac de papier brun, qui devines quoi... contiendrait un beau spécimen de mes selles fraichement posté a l'adresse du vice-président.
P.S. je croise les doigts pour ne pas me rendre la, le fantasme est drôle, mais la pratique m'écoeure encore un peu.
Mme Gronde Lacolère

mercredi 11 juin 2008

C'est qui l'esCAVE??

J'ai reçu par courriel aujourd'hui le message disant de boycotter Petro-canada et Shell afin de les mettre a terre et de les forcer a baisser leurs prix. Comme toi surement, cela fait au moins 4-5 fois que je reçois ce message. Plus je le reçois plus cela me décourage. Il y a donc encore des gens qui ne croient pas au réchauffement climatique?? Comme si le problème était les pétrolières. Voyons donc, ils sont pas caves, on est devenus esclaves de l'automobile et on pense transport et mode de vie en fonction de ce bien matériel qui nous permet un luxe è crédit sur la santé de la Terre. Parce-que penses pas que les gouvernements et les compagnies de l'industrie automobile ont réfléchis longtemps a l'empreinte écolo laissée par l'automobile avant de nous la vendre tellement pas cher que l'on s'en sert pour tout nos déplacements et que l'on a désormais le droit acquis de faire le tour de la Terre a polluer comme des coquins avec notre voiture achetée avec NOTRE argent propulsée par du gaz avec NOTRE argent. Pourquoi se soucier de l'environnement que se partage la collectivité quand moi en tant que ti-tout-seul je me donne tous les droits sur la nature parce-que mes beaux billets me le permettent. Ce que l'on demande dans ce courriel de groupe pour mettre a Terre Shell et Petro-canada (mouhahaha ... on est terrible) c'est de payer moins cher.on est des esclaves qui en voulons encore de se régime. Fouette un peu moins fort, mais continue a fouetter disait le nègre dans son champ de coton du Mississipi lorsqu'il s'adressait a son esclavagiste. Au moins il était soumis par un être humain utilisant la violence et les armes, on peut le comprendre. Nous, de la société occidentale, nous laissons assouvir tels des esclaves par de la tôle, du plastique et du caoutchouc(pneu en pétrole, ha ha). Au moins l'esclave noir a eu le guts de se battre, et même si le combat des noirs est loin d'être terminé en amérique du Nord(= équité d'emploi), ils ne sont clairement plus a la solde du blanc. Alors que le consommateur est toujours esclave de l'automobile(je parle ici du consommateur en tant que société deconsommation).

bonjour toi...

je suis très timide pour mon message d'intro. Tiens, j'en reste la.