jeudi 28 août 2008

He encontrado un angel...

J´ai rencontré un ange. Aujourd´hui, a Oaxaca, dans l´état du meme nom. Ma journée a débuté par une grosse assiette d´oeufs brouillés et 2 bols de flocons de maís. 8h30, j´étais prets. Je sers mes bottes une derniere fois, en route pour le bureau de l´immigration mexicaine, ou un visa de travail m´attends impatiemment.
Apres 30 minutes de marche j´arrive a l´adresse du bureau recherché et malheureusement inexistant. Alors je fais uen dizaine de metres et me renseigne aupres des fédéraux qui surveillent un édifice gouvernemental voisin. Apres une consultation a 5 et 3 directions différentes, ils finissent par se mettre d´accord sur une et me renseignent. A ce moment je rigole encore, je me dis " Ah! mais qu´ils sont donc désorganisés ces mexicains , mais tellement gentils, et toujours prets a aider un gringo". Je marche 15 minutes et ... rien. Un café internet, une station service... et deux mexicains semblant attendre que je leur demande mon chemin. Ce que je fais prestement, enocre une fois grosses discussions, ah oui mais c´était la avant, mais ca a changé depuis la révolte de 2006 ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Révolte_d ), et bla bla bla, pour m´indiquer mon chemin. Je remercie et pas fou, entre dans le café internet pour confirmer, commencant quand meme a etre un peu écoeuré de marcher, et sachant que plus je m´éloigne, plus le retour sera long(je suis un gars tres perspicace). Je ne trouve rien, sauf un numéro de téléphone qui sonne 3 fois occupé. La je bouts, finis les droleries. Derniere solution, me pointer au consulat canadien.
En me rendant je suis super énervé et je me fais fais pleins de répliques fendantes et de commentaires cons que je passerai sur l´organisation au Mexique et que l´on rigolera bien entre canadiens, ha ha ha.
A mon arrivée, je suis trempé de sueur dans le dos, et Violeta m´accueille. Par le teint de sa peau elle semble mexicaine, mais elle est adorable pendant 10 min., elle veut me faire remplir une feuille au cas ou il arriverait une catastrophe naturelle (je suis loin de la zone a risque d´ouragans pourtant), elle appelle l´immigration pour savoir si c´est ouvert et ce dont j´ai besoin pour un permis de travail. Bref, tout plein de sourire et de gentillesse qui m´ont préparé a affronter énergiquement le reste d´une journée somme toute plutot tranquille.
Je me suis finalement péter la face dans la vitre du refus, mais un peu sans surprise, cela serait quand meme le comble que je puisse travailler au Mexique(j´ai dis que je voulais etre serveur ou aide cuisinier) alors qu´ils viennent cueillir nos fraises.

dimanche 24 août 2008

Chocs culturels et droleries mexicaines- 1ere partie

Je fais actuellement un séjour de près de quatre mois au Mexique, j'en profiterai pour y puiser quelques billets.

1- Il y a au Guatemala et dans le sud-est du Chiapas, une race nouvelle pour moi de magiciens. Ces gens font disparaitre des objets, mais pas n'importe lesquels. Ils se spécialisent dans les contenants en verre et en plastique, particulièrement ceux servant à l´emballage de boissons et de yogourts. Lors de mon trajet entre Palenque et El Remate (bus-lancha-bus), j' ai constaté à plusieurs reprises que des gens devant moi, n'ayant pas de sac, avaient fait disparaitre leur contenant par je ne sais quel moyen. Tout simplement abasourdi, des magiciens . L'air de rien, des vieux monsieurs au teint foncé du pays, dans un bus 2e classe mexicain...magiciens. En fait c'est le conte de fées que j'ai raconté à ma partenaire de voyage pour lui cacher la verité, qui est... (suite dans un billet consacré aux magiciens guatemaltèques)

2- Une affiche écrite à la main(c'est fréquent ici, n'empeche que c'est moins lourd bureaucratiquement) devant un espace vert publique "No tirar basura y animales muertos", "Ne pas jeter de déchets, ni d'animaux morts". Wow, ça ne s'invente pas.

3- À Tehuantepec, le marché municipal le plus important est installé sur une voie ferrée désaffectée. Que nenni, je la croyais désaffectée jusqu'à ce que le train passe très lentement, afin que tous les étalages puissent etre démontés, puis remontés tout de suite après le passage du train. Comme le train ne passe que 2 fois par jour en moyenne, c'est quand meme plus pratique que d'installer le marché sur la route.(???)

4- À San Juan Chamula, nous vivons une expérience énorme, une vingtaine d'amérindiens Tzotziles qui exécutent leur routine de culte dans une église. Ils utilisent l'édifice, mais en fait rien de ce qu'ils y font à l'intérieur n'a quoi que ce soit à voir avec le christianisme. Maintenant le choc, ils boivent du Coca-Cola entre deux prières, on leur a dit que les rots aide a sortir les esprits malsains. Si il y a au moins une chose qu'il faut donner a Coca-Cola, c'est qu'en mise en marché, ils sont vraiment des chefs ... et c´est vrai que ça fait roter.

5- J´arrive à mettre tous les ñññ et ¿¿¿ ¡¡¡ que je veux, mais va trouver un accent circonflexe ici, déjà que je dois chercher longtemps un café internet avec un clavier à accent grave.


6- Sur le site des ruines de Tikal au Guatemala. Un homme passe en moto sans casque et en t-shirt, normal, jusqu'à ce que l'on voit sa mitraillette(cela a surement un autre nom, je ne connais pas grand chose aux armes) d'un mètre de long qu'il a dans le dos. Le gars est dans un parc protégé, patrimoine mondial, en moto avec une mitraillette sans uniforme, c'est drolement rassurant, et je n'ai pas raconté de conte de fée cette fois-là. Le plus drole c'est que dans le guide touristique que l'on traine (commence par Rou et finit par ard) ils disent de se mettres des chaussures à cause des tarentules, plein de produits à cause des moustiques, mais rien sur le gars en civil avec une arme énorme.


7- Un enfant répond a mon ¡hola! sans me demander 1 pesos, première fois depuis 8 jours de tourisme, cela suffit à faire ma journée.

8- Yesss... Il fallait que je vienne a Oaxaca, au Mexique, pour voir des citrouilles en plastique a vendre dès le 23 aout.

9- Bethel, 16 aout, poste-frontière pour entrer dans la region du Peten, Guatemala. À la douane, il y a... un douanier avec une casquette des Dodgers, un en jeans, un avec une casquette Levis, des toilettes sans eau courante, et pour la securite un dindon avec trois petits. "Don't mess with le Dindon".

10- Je me sens généreux avec les pourboires, moi qui suis plutot chiche habituellement, surtout dans les restos et bars pas trop touristiques où ils n´ont pas tout le temps l'air de s'y attendre.

lundi 11 août 2008

Le jour ou j´ai eu envie de chier dans un sac ( 2e partie )

(je tiens tout d´abord a ce que l´on m´excuse pour mes accents et certaines fautes typographiques, j´écris sur un clavier mexicain et je change d´hotel aux 2 jours)


Suite a mon dernier message sur ce délicieux sujet, je m´étais engagé en laissant un message sur le répondeur du vice-président de Publi-sac, puis en rappelant peu apres car je n´ai pas eu de réponse. La semaine suivante, le vice-président m´a rappelé bien motivé et m'a dit que l'on répondrait a ma demande. Il a pris mon numéro de téléphone en note et m'a indiqué des relations publiques (la chanceuse) m' appellerait tres bientot. Une semaine plus tard, n'ayant toujours pas eu de nouvelle je rappelle Publi-sac, la receptionniste me dit que ce que je demande ne peut etre realise. Je lui explique les demarches passees et demande que l'on me transfert a la responsable du marketing. Dans ma tete, je viens de dejouer un defenseur de plus, en ayant scotche la receptionniste dans la bande, me rapprochant du but a vive allure. La dame du marketing est disponible. Je lui explique toute l'histoire tres brievement, ayant un peu l'impression de passer beaucoup de temps sur cette tache, bien que je sois toujours convaincu que c'est pour cela que le seigneur m' a mis sur cette terre. Enfin, elle me dit que ce que je demande est tres possible mais que malheureusementils n'ont actuellement en stock que des auto-collants pour les portes des citoyens de ville de Laval. Je commence a croire a une blague et lui fais repeter. Non, je n'hallucine pas, mais j'ai un ton un peu moins relax, ce qui motive la dame a aller verifier et ... Oh surprise, il y en a pour Montreal, et il me sera achemine des que possible.
Je remercie la dame et lui dit que je suis content que nous ayons trouve un terrain d'entente.
6 jours plus tard, j'ai recu le collant par la poste et l'ai appose, victorieux, sur la boite aux lettres. Bien sur j'ai du me resoudre a apposer quelque chose sur ma boite aux lettres, mais je sors de l'experience satisfait.
J'ai ete inspire dans ma demarche par celle effectuee par Jean-Francois Mercier, accessible sur Youtube, je ne l'aime pas trop comme stand-up, mais j'apprecie son integrite et sa lucidite.

vendredi 8 août 2008

Vivo de la ciudad de Mexico(tenochtitlan!)

Ça y est, je débute une nouvelle ère de blogue en voyage. Ce qui va malheureusement mñéloigner(je nñarrive pas à trouver l`apostrophe, ah si..., mais le ñ sans problème) de la phase décroissance. Premier choc, hier après-midi alors que j`ai vu la partie moderne et dynamique du centre-ville de Mexico après m`etre roulé dans mes préjugés sur la pauvreté em amérique latine suite à ma découverte du très vieux Mexico dans les deux premières heures de mon arrivée. Je me suis sentis très bourgeois, et c`est tant mieux, je viens pour me sentir bien coupable d`etre nanti dans une société de nantis afin de cheminer.
La police est présente partout, sauf à la tombée de la nuit donc nous ne sortons pas. Je ne me suis pas senti aussi BLANC depuis longtemps(été 2002, animation dans un camp en HLM avec forte population haitienne à Ahuntsic) dans le métro alors que j`ai l`air d`un presque géant.

lundi 4 août 2008

Jean Le(loup)clerc

Mais qu'est-ce que c'est que cette entrevue??

http://www.youtube.com/watch?v=uGpVH9NAYGM

est-il comédien? est-il bi-polaire? Je n'arrive pas à identifier ce qu'il pense vraiment au fil des entrevues d'année en année. J'aime beaucoup l'oeuvre de l'artiste, qui se renouvelle souvent et n'applique pas de recette magique au succès. Cependant je trouve difficile d'imaginer ce en quoi il croit vraiment. Ce qui est certain c'est son tourment et son hyperactivité cérébrale face à lui-même et la société.

samedi 2 août 2008

Tricot machine- 1ère impression

Je suis de retour du spectacle Tricopolis qui a eu lieu au Métropolis de Montréal dans le cadre des Francofolies. C'est vraiment troublant. Ma première impression est que j'ai beaucoup aimé, ma deuxième que je me sens mal à l'aise. C'est que musicalement cela me semble plutôt ordinaire, et les textes sont vraiment vides de contenu engagé. En même temps il y a ces échanges de sourires et de regards complices entre Mathieu et Catherine, il y a toute cette énergie dans la musique, cette naiveté dans le texte, qui me font me sentir comme si ma bouche était remplie de bonbons. C'est ouatteux, voilà comment je me sens au retour du concert. Et puis j'ai réécouté des chansons sur internet, toujours la même sensation. De la ouatte et du bonbon. C'est peut-être pour cela que ça fait du bien. Oh non! je n'achèterai pas l'album, mais j'ai été égayé durant 2h30 et ça fait du bien.